Cette formation, en partenariat avec le Barreau de Chicago, est offerte exclusivement en anglais

The training offers an in-depth analysis of the November 2024 U.S. elections, focusing on the legal aspects governing the electoral process in the United States. It also aims to equip both Montreal and Chicago lawyers with the necessary knowledge to understand the differences and similarities between the American and Quebec electoral systems, as well as the crucial role lawyers play in ensuring election integrity. Topics covered will include electoral legislation, election administration, election monitoring, and the management of electoral disputes, with insights into improvements and shortcomings in the U.S. system over the past 25 years.

Additionally, the training will highlight the role of lawyers in shaping public policy and defending civil and democratic rights. Comparisons will be made between the fundamental values of the Quebec system, such as equality, justice, and respect for diversity, and how these values are reflected or differ in the American context, particularly regarding voting rights and citizen participation.

Participants will have the opportunity to engage with hypothetical scenarios to discuss legal issues related to the elections, fostering a rich exchange of perspectives and experiences. This interaction will help both Montreal and Chicago lawyers enhance their professional skills in line with the continuing education requirements of the Barreau du Québec and the Illinois Supreme Court. Ultimately, this training promotes cross-border collaboration among legal professionals.

Registrations

Inscription réservée aux professionnels de la communauté juridique.

Pour participer, inscrivez-vous ci-dessous avant le 31 octobre 2024, 8 h 30.

Les participants recevront leur lien de connexion Zoom la veille et un rappel une heure avant le début de la conférence.

Date limite pour annulation avec remboursement: 28 octobre 2024.


En savoir plus sur nos conférenciers :

Me Olivier Cournoyer-Boutin

Me Olivier Cournoyer Boutin holds a bachelor’s degree in civil law and common law from McGill University, as well as a bachelor’s degree in sociology from Université Laval. A member of the Barreau du Québec since 2011, he has been working as a lawyer for the Chief Electoral Officer of Quebec since 2015, representing them before all judicial courts in Quebec in matters of administrative, constitutional, civil, and penal law. This role has allowed him to develop extensive experience in electoral law, including political financing rules, election organization, and electoral district delimitation. Additionally, he serves as a lecturer in legislative drafting for a graduate microprogram offered by the Faculty of Law at Université Laval and as a trainer in the Training Path for Investigators of the Quebec Public Administration, also offered by Université Laval. He is frequently invited to speak at conferences, notably during the first two editions of the Symposium of the Barreau du Québec on Recent Developments in Public Integrity. He is also a member of the electoral committee of the Barreau du Québec.


Me William Kresse 

William J. Kresse is one of three Commissioners on the Chicago Board of Election Commissioners, the independent agency that runs elections in the City of Chicago. Kresse is also an Associate Professor in the College of Business of Governors State University. He is an attorney, a Certified Public Accountant / Certified in Financial Forensics, a Certified Fraud Examiner, and a Certified Forensic Accountant. He is President of the Institute of Election Auditors. His professional background includes a clerkship with the U.S. District Court in Chicago and experience as a certified public accountant-auditor with Deloitte. Committed to democracy, he serves as special counsel to the American Bar Association’s Standing Committee on Election Law and is a member of the Advisory Board of the American Bar Association’s Task Force on American Democracy. He is also an advisor to the Uniform Law Commission’s Committee on Election Law. His contributions to the field have earned him several honors, including “Educator of the Year” from the Association of Certified Fraud Examiners and the “Unsung Hero of Democracy” award from the American Bar Association.

Détails
November 1st, 2024
11:30 a.m. to 1 p.m.
Online conference (Zoom)
Prices from 33,75$ to 58,50$+tx
514 866-9392
info@barreaudemontreal.qc.ca

*Une attestation de présence sera transmise par courriel dans un délai de 4 à 8 semaines suivant l’activité.


Merci à nos partenaires

Du 4 au 8 novembre 2024

Les avocats de la section de Montréal sont appelés à aller à la rencontre des élèves des écoles montréalaises pour animer des ateliers lors de la Semaine nationale de l’éducation juridique.

Le Barreau de Montréal collabore activement à cette 5e édition et encourage ses membres à participer aux activités pour souligner l’importance de l’éducation juridique dans la formation des citoyennes et citoyens de demain.

Informer et initier les jeunes au droit québécois, en collaborant au développement de leur esprit critique, rejoint directement la mission de notre Barreau, soit la protection du public.

Date: 16 novembre 2024, 10 h 30 à 12 h

Conférence en ligne

Les conférenciers Me Karine Beaudry et Me William Paradis présenteront les principes clés du droit successoral et détailleront les effets des récentes modifications législatives apportées par la loi 56, entrée en vigueur le 4 juin 2024.

Cette conférence est organisée dans le cadre des Rendez-vous VISEZ DROIT, avec la collaboration des bibliothèques de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

Date: 22 octobre 2024, 13 h 30 à 15 h

Lieu: Centre culturel et communautaire de Cartierville, Salle Charles-Daudelin (12225, rue Grenet, Montréal)

Les conférencières Me Ann Soden, Ad. E., Me Pascale Vigneau et Mme Carlota Santos, policière sociocommunautaire du SPVM, aborderont la prévention et la résolution des problèmes de discrimination, d’âgisme, de maltraitance et d’exploitation financière des personnes âgées. 

Cette conférence est organisée dans le cadre des Rendez-vous VISEZ DROIT, avec la collaboration des bibliothèques de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

Date: 22 octobre 2024, 19 h à 20 h 30

Lieu: Centre culturel et communautaire de Cartierville, Salle Charles-Daudelin (12225, rue Grenet, Montréal)

Il est parfois compliqué de démêler le vrai du faux concernant certains droits des locataires et des propriétaires. Me David Searle, avocat au Centre de justice de proximité du Grand Montréal, expliquera les droits et obligations de tous en matière de droit du logement.

Cette conférence est organisée dans le cadre des Rendez-vous VISEZ DROIT, avec la collaboration des bibliothèques de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

Pourquoi est-ce si difficile de recruter un collègue ?
Pourquoi est-ce si difficile d’embaucher un collègue ?
Pourquoi est-ce si difficile de mobiliser un collègue ?
Aujourd’hui, en 2024 le marché de l’emploi est du jamais vu !

Le recrutement est devenu un enjeu stratégique pour la réussite de l’organisation.

Il est impossible pour un cabinet d’avocats ou une entreprise d’atteindre ses objectifs financiers sans s’entourer des bonnes personnes.

Les chercheurs d’emploi sont sélectifs …
Les employeurs cherchent la personne qualifiée qui sera efficace et rentable rapidement.

Tout va vite, quelques fois trop vite et certains gestes ou certaines décisions ne sont pas suffisamment réfléchies.

Montpetit vous donnera des informations et des pistes de solution qui sauront sûrement contribuer à votre succès.

Conférenciers

Danielle Montpetit, Adm. A., présidente et Cheffe de la direction

Angela Maggio, B.Sc., directrice principale, recherche de talents

Me Freddy Bui, directeur du recrutement professionnel et des affaires juridiques

Inscriptions

Inscription réservée aux professionnels de la communauté juridique.

Pour participer, inscrivez-vous ci-dessous avant le 11 novembre 2024, 8 h 30.


En savoir plus sur nos conférenciers :
Danielle Montpetit, Adm. A., présidente et Cheffe de la direction

Administratrice agréée et femme d’affaires avisée, Danielle Montpetit a fondé Groupe Montpetit il y a 40 ans.

Aujourd’hui, Montpetit est devenu une firme en recrutement spécialisé particulièrement dans le domaine juridique, tant au Québec, au Canada qu’à l’international.

De plus, Montpetit offre des services conseils de coaching et de ressources humaines. 

Danielle s’implique continuellement auprès de la communauté juridique, notamment par le biais de différentes conférences.

Aider la relève est une de ses priorités !

Réelle passionnée par son quotidien, Danielle est fière de son équipe et du succès du Groupe Montpetit !

Angela Maggio, B.Sc., directrice principale, recherche de talents

Diplômée de l’Université McGill (B.C.L. 1986), la juge Marcotte a été admise au Barreau du Québec en 1987. Elle a d’abord joint les rangs de l’étude Lavery, O’Brien (Lavery), pratiquant en litige civil et commercial, responsabilité civile et professionnelle et en droit de la construction, avant de poursuivre sa carrière auprès d’un cabinet national en 1998, où elle a développé d’autres champs de pratique, particulièrement en propriété intellectuelle et en droit de la publicité, ainsi que dans le domaine des recours collectifs.

Me Freddy Bui, directeur du recrutement professionnel et des affaires juridiques

Me Freddy Bui est diplômé en droit (LL.B.) et détient une maîtrise en biotechnologie moléculaire et droit (M.B.M.D.).

Freddy a joint Groupe Montpetit en mai 2023 au sein de l’équipe recherche de talents Avocats et Notaires et agit également à titre de conseiller juridique interne.

À ses débuts, il a pratiqué en droit de l’immigration/mobilité internationale ainsi qu’en droit des affaires avant de quitter la pratique privée pour faire le saut en entreprise ou il a occupé simultanément des rôles de Gestionnaire d’équipes opérationnelles et de Directeur des affaires juridiques.

Pragmatique et à l’écoute, Freddy est en mesure de vous accompagner dans l’atteinte de vos objectifs d’affaires.

Détails
12 novembre 2024
12 h 30 à 14 h
En présentiel:
Cour d’appel, salle RC-22
(Édifice Ernest-Cormier – 100, rue Notre-Dame Est, Montréal)
Tarif allant de 51,50$ à 89,00$+tx
514 866-9392
info@barreaudemontreal.qc.ca

Voir la Politique de fixation des prix, gratuités et remboursement des formations

*Une attestation de présence sera transmise dans les semaines suivant l’activité.

Cette formation, animée par M. Christian Savard, psychologue chevronné avec une expertise reconnue dans l’accompagnement des individus à risque de comportements violents liés à la radicalisation, vise à mieux outiller les procureurs et les avocats intervenant dans des dossiers d’incitation à la haine, de menaces ou de terrorisme. Elle a pour objectif d’approfondir leurs connaissances sur ces types d’accusations et sur le phénomène de la radicalisation, tout en leur permettant de mieux comprendre les prévenus, qui entretiennent parfois des relations difficiles avec le système de justice. Les enjeux de santé mentale souvent associés à ces situations et l’identification de services de traitement spécialisés seront également abordés.

Inscriptions

Inscription réservée aux professionnels de la communauté juridique.

Pour participer, inscrivez-vous ci-dessous avant le 25 septembre 2024, 15 h 30.

Date limite pour annulation avec remboursement: 20 septembre 2024.


En savoir plus sur notre conférencier :

M. Christian Savard, psychologue

Psychologue depuis 30 ans; dans différentes institutions du réseau de la santé. Il travaille aussi en pratique privé auprès d’une clientèle diversifiée. Il s’intéresse particulièrement à la problématique de l’autisme, du trauma et de l’attachement. Il travaille maintenant depuis 5 ans au sein de l’équipe clinique de Polarisation du CIUSSSS CODIM (CLSC Parc-Extension) qui suit des gens à risque de poser des gestes violents en lien avec la radicalisation. Il a formé récemment des juges et des policiers sur la question de la violence radicalisée.

Détails
26 septembre 2024
9 h à 12 h
En présentiel:
Cour d’appel, salle RC-22
(Édifice Ernest-Cormier – 100, rue Notre-Dame Est
Montréal)
Présentation Powerpoint
514 866-9392
info@barreaudemontreal.qc.ca

*Une attestation de présence sera transmise par courriel dans un délai de 4 à 8 semaines suivant l’activité.


Merci à nos partenaires

Dans le cadre de cette formation, découvrez les particularités et les interactions de la Cour supérieure (Chambre familiale) et de la Cour du Québec (Chambre de la jeunesse) dans les situations où ces deux juridictions sont saisies de la situation d’un même enfant.

Me Assouline, spécialiste en droit de la jeunesse et en droit de la famille, expliquera l’impact de l’intervention de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) lorsqu’il y a un jugement ou une instance à la Cour supérieure. Le but de cette formation est d’informer les avocat(e)s quant aux distinctions entre ces deux instances, notamment en ce qui a trait au rôle de l’avocat représentant un parent tout en les outillant quant aux stratégies et meilleures pratiques de représentation. Cette formation abordera également plus largement les distinctions entre les rôles d’un avocat à l’enfant en Cour supérieure et en Chambre de la jeunesse, en plus de traiter de la demande de garde en Chambre de la jeunesse, sous l’article 37 al. 3 C.p.c.

Cette formation s’adresse aux professionnels du droit souhaitant approfondir leur compréhension des compétences différentes entre la Cour supérieure (chambre familiale) et la Cour du Québec (chambre de la jeunesse) ainsi qu’améliorer leur pratique en droit familial et en protection de la jeunesse.

Inscriptions

Inscription réservée aux professionnels de la communauté juridique.

Pour participer, inscrivez-vous ci-dessous avant le 27 septembre 2024, 16 h.

Les participants recevront leur lien de connexion Zoom la veille et un rappel une heure avant le début de la conférence.

Date limite pour annulation avec remboursement: 24 septembre 2024.


En savoir plus sur notre conférencière :

Me Valérie Assouline

Me Valérie Assouline détient plus de deux décennies d’expérience en tant qu’avocate étant membre du Barreau du Québec depuis 1998. En 2007, celle-ci fonde le cabinet boutique, SOS-Avocats, qui à travers les années a su développer une expertise en droit de la famille et subséquemment en droit de la jeunesse et ayant pour mission principale de toujours voir au meilleur intérêt des enfants.

Appelée régulièrement à commenter l’actualité auprès de divers médias, relativement au système de protection de la jeunesse au Québec, Me Assouline a également rendu un témoignage remarqué à la Commission Laurent, où elle faisait état de la réalité vécue par les parents qui doivent composer avec la Directrice de la protection de la jeunesse dans leur vie. 

Me Assouline est également l’ex-présidente de la Section jeunesse du Barreau canadien et a agi à titre de conseillère au Conseil du Barreau de Montréal pour plus de deux mandats avant d’être nommée première conseillère en 2024. En plus de son implication comme conseillère municipale pour la ville de DDO depuis 2017, Me Assouline est impliquée auprès de la Fondation des enfants de la DPJ de Montréal. Son engagement auprès de groupes communautaires et son dévouement à l’implication des femmes en politique lui ont valu la médaille du Sénat.

Détails
30 septembre 2024
12 h à 13 h 30
Conférence en ligne
Présentation Powerpoint
514 866-9392
info@barreaudemontreal.qc.ca

*Une attestation de présence sera transmise par courriel dans un délai de 4 à 8 semaines suivant l’activité.


Merci à nos partenaires

Au service de la justice

Par Pierre-Luc Beauchesne, avocat

Toujours aussi inspirante, la Rentrée judiciaire montréalaise s’est déroulée le 5 septembre dernier sous le thème du bâtonnat de Me Caroline Larouche, bâtonnière de Montréal : « Au service de la justice ».

En matinée, au palais de justice de Montréal, lors de l’ouverture des tribunaux, les juges en chef des différentes cours ont fait le point sur l’année judiciaire qui s’est écoulée, en plus de partager leurs projets et priorités pour la prochaine année.

En fin de journée, à l’hôtel Omni Mont-Royal, Me Joey Hanna a animé la Cérémonie de la Rentrée où se sont succédé les différents invités de Me Larouche, dont notamment le très honorable Richard Wagner, C.P., juge en chef du Canada, Me Lucien Bouchard, C.P., G.O.Q., Ad. E., ancien premier ministre du Québec, et Me Louis Bouthillier, récipiendaire de la Médaille du Barreau de Montréal.

Pour ceux et celles qui n’ont pu être présents, voici un aperçu des allocutions qui ont été présentées.

Ouverture des tribunaux

L’honorable Manon Savard, juge en chef du Québec, souligne d’entrée de jeu que cette rentrée est bien spéciale pour la Cour d’appel qui fête cette année son 175e anniversaire. La Cour a bien changé depuis le 7 janvier 1850, alors qu’elle ne comptait que quatre juges. Toutefois, des éléments de constance demeurent comme la grande collégialité qui est inscrite dans l’ADN de la Cour et sa volonté de mettre la qualité de la justice au cœur de ses actions. Alors qu’on assiste à un effritement de la crédibilité des institutions, le rôle de la Cour d’appel n’est pas de rendre des décisions populaires, mais d’appliquer la règle de droit, en toute indépendance et impartialité. Cette année, les projets de la Cour d’appel reposeront sur quatre axes :
1) un accès simplifié et à moindre coût pour les justiciables, notamment grâce à la numérisation du greffe de la Cour;
2) un traitement optimisé des dossiers grâce entre autres aux nouvelles technologies;
3) une gestion accélérée des dossiers en matière criminelle;
4) une meilleure communication et vulgarisation des travaux de la Cour.
La juge en chef du Québec déplore toutefois le manque de ressources financières et soutient qu’investir pour une justice moderne et accessible, c’est investir dans la démocratie.

L’honorable Yves de Montigny, juge en chef de la Cour d’appel fédérale, rappelle que, depuis 2019, le Code de procédure civile peut s’appliquer aux affaires devant la Cour fédérale et sa cour d’appel. De plus, la construction du nouvel édifice qui abritera les différentes cours devrait s’achever en 2027, si tout se déroule comme prévu. Ces installations modernes et accessibles s’harmoniseront avec le patrimoine architectural environnant, tout en visant à être un modèle de développement durable et d’efficacité énergétique. Le juge de Montigny souligne aussi certaines initiatives pour rendre la justice plus accessible, comme la possibilité de visionner en ligne les audiences des différentes cours. Le juge en chef salue également l’efficacité du greffe et du travail de première ligne de son personnel, mais déplore le manque de financement, nécessaire pour assurer une justice de qualité.

L’honorable Marie-Anne Paquette, juge en chef de la Cour supérieure du Québec, est fière de son premier plan stratégique qui guidera les actions de la Cour pour les années à venir. Ce plan établit quatre priorités pour viser une justice accessible, de haute qualité et qui puisse être rendue dans des délais raisonnables : 1) la simplification et l’harmonisation des processus administratifs, notamment par l’adoption de formulaires uniques pour les matières civiles et familiales; 2) l’optimisation des nouvelles technologies; 3) accroître la visibilité publique de la Cour et la transparence de ses modes de fonctionnement, notamment par des visites dans des écoles secondaires et la publication d’un rapport annuel; 4) offrir soutien et accompagnement aux juges. En ce début d’année judiciaire, la juge Paquette nous invite tous à demeurer optimistes, car « l’optimisme est un multiplicateur de force ».

Pour le juge en chef de la Cour du Québec, l’honorable Henri Richard, la justice doit conserver avant tout son caractère humain et être au service de la population. Le perfectionnement des juges est essentiel au bon fonctionnement du système judiciaire et au maintien de la confiance du public à son endroit. À la Cour du Québec, les programmes de formation ne visent pas uniquement à enrichir les connaissances juridiques des juges, mais aussi à perfectionner leurs connaissances en matière de réalité sociale, de diversité culturelle et sexuelle. Le juge Richard souligne aussi l’importance du partenariat et de la coopération avec l’ensemble des acteurs du système de justice, dans la quête de l’objectif commun, soit de rendre de meilleurs services.

L’honorable Nathalie Duchesne, juge en chef des Cours municipales du Québec, souligne l’approche humaine et avant-gardiste des cours municipales auprès de populations souvent vulnérables. Chaque juge doit être investi de la mission de rendre justice de manière équitable. Avant tout, la juge Duchesne souhaite une justice de proximité, profondément humaine, d’autant plus que, pour de nombreux justiciables, la Cour municipale est le premier contact avec le système judiciaire.

Me Valérie Tardif, représentant le ministre de la Justice et le procureur général du Canada, l’honorable Arif Virani, rappelle que le gouvernement canadien continue de mettre en place des mesures pour lutter contre le racisme et la discrimination. Me Tardif fait aussi état de grand progrès dans les nominations pour les postes de juge, soulignant que six postes demeurent toujours vacants au Québec.

Cérémonie de la Rentrée

Le très honorable Richard Wagner, C.P., juge en chef du Canada, réitère son soutien au Barreau de Montréal et souligne la contribution significative des juristes québécois qui ont su mettre de l’avant des initiatives comme l’aide juridique, le CAIJ, Éducaloi et le Salon VISEZ DROIT. Le juge Wagner nous invite à réfléchir sur le rôle du système de justice et à faire preuve de vigilance et d’audace, dans un monde où la désinformation est plus présente que jamais. Afin d’améliorer l’accès à la justice, il demeure essentiel de communiquer de façon claire. La Cour suprême donne l’exemple, avec des initiatives comme la cause en bref, sa rétrospective et sa conférence de presse annuelles et ses auditions partout au pays. Les avocats montréalais doivent rester conscients de leur rôle et demeurer engagés, au service de la justice, à protéger la dignité des citoyens, ce qui permet de vivre dans une société plus sécuritaire et plus juste.

Trois collègues ont par la suite partagé leur vision de ce que c’est d’agir au service de la justice et ont livré un touchant témoignage sur les enjeux qu’ils affrontent au quotidien.

Me Martin Hovington, directeur de la Qualité de la profession et directeur de la transformation organisationnelle au Barreau du Québec, s’est entretenu sur les enjeux reliés à la santé mentale dans le domaine juridique. Selon une étude récente, 59,40 % des juristes canadiens vivent de la détresse psychologique au travail, alors que 24,1 % ont eu des idées suicidaires depuis le début de leur pratique professionnelle. Pour Me Hovington, un avocat en santé est un public mieux protégé.

Me Esther Sterling, avocate au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, a occupé plusieurs postes au sein de la DPJ avant de devenir avocate et d’y pratiquer le droit. Pour Me Sterling, agir au service de la justice passe avant tout par l’écoute qui permet de trouver la meilleure solution commune aux problèmes de chacun. Agir au service de la justice, c’est aussi faciliter l’accessibilité à la justice pour les plus démunis. À travers l’écoute, nous avons tous le pouvoir de redonner une voix à ceux qui en ont le plus besoin.

Me Louis Philippe Roy, avocat pour le Centre communautaire juridique de Montréal, est au service des plus démunis. Il souligne le manque de ressources sur le terrain et la nécessité d’agir en amont afin d’éviter la judiciarisation des personnes en situation d’itinérance.

Pour Me Lucien Bouchard, C.P., G.O.Q., Ad. E., fêtant cette année son 60e anniversaire d’admission au Barreau, la justice est essentielle, car sans elle, il n’y a pas de société démocratique qui tienne. Les institutions sont vulnérables et chaque génération de citoyens et citoyennes a le devoir de les protéger. La société a besoin de compter sur des intervenants crédibles, impartiaux et indépendants, et le gouvernement doit pourvoir à la magistrature les moyens matériels et technologiques pour rendre le processus judiciaire efficace.

Cette rentrée est aussi particulière pour la bâtonnière du Québec, Me Catherine Claveau, puisqu’elle marque les dernières activités soulignant le 175e anniversaire du Barreau du Québec, durant lesquelles des centaines d’avocates et d’avocats sont allés à la rencontre des justiciables à travers toute la province, dans un esprit de bienveillance et d’altruisme. Me Claveau souhaite avant tout un barreau humain et moderne. Elle déplore également le manque criant de ressources et de financement et invite à faire preuve d’empathie et de tolérance.

Me Marie Flambard, présidente du Jeune Barreau de Montréal, s’est adressée spécialement aux nouveaux assermentés. Pour Me Flambard, la pratique du droit demeure un incroyable outil d’empathie et d’entraide, et tous ont le devoir de faire en sorte que notre profession nous ressemble vraiment. Le JBM lancera sous peu un vaste sondage afin de produire un rapport sur la situation des jeunes avocats quant à leur santé psychologique. Me Flambard invite aussi les avocats plus expérimentés à transmettre leurs connaissances, mais surtout à être bienveillants. S’il en est de la responsabilité des jeunes que de se faire entendre, il en est certainement de celles des plus expérimentés que de guider, et surtout, de transmettre.

Me Caroline Larouche a remis la médaille du Barreau à Me Louis Bouthillier, premier avocat de la Couronne à recevoir cet honneur. Celui-ci considère que la justice criminelle est bien servie et salue le travail des policiers qui doivent souvent prendre des décisions difficiles en peu de temps. Tous les acteurs du système de justice criminel recherchent la même chose, que justice soit faite. Me Bouthillier se trouve chanceux d’exercer un fabuleux métier et compte continuer de servir la justice pendant de nombreuses années.

La bâtonnière de Montréal, Me Caroline Larouche, souligne l’apport inestimable de ceux et celles qui ont façonné l’histoire juridique, grâce à leur travail, leurs efforts et leurs sacrifices afin que la société soit libre, juste et démocratique. Tous ont la responsabilité de servir la justice, malgré les embûches et les écueils. Me Larouche invite à poursuivre les efforts de sensibilisation pour protéger le public contre les faux avocats. Pour Me Larouche, le système de justice n’est pas parfait, mais est terriblement bon. Il permet de vivre en sécurité et en toute liberté. La société doit s’en réjouir.

Pour voir les photos de la Rentrée judiciaire, vous pouvez cliquer ici.

Le Barreau de Montréal remercie ses partenaires : le Centre d’accès à l’information juridique (CAIJ), La Financière des avocates et avocats, le Groupe Montpetit Ressources Humaines et Dilitrust.

À inscrire à votre calendrier, la prochaine Rentrée aura lieu le 4 septembre 2025.

Participez au Défilé de la Fierté avec le Barreau de Montréal et le Jeune Barreau de Montréal !

Rejoignez le Barreau de Montréal et le Jeune Barreau de Montréal (JBM) au Défilé de la Fierté Montréal le dimanche 11 août prochain. Ensemble, célébrons et soutenons les communautés 2SLGBTQIA+.

Nous vous invitons à marcher à nos côtés, avec vos collègues, conjoints et enfants. Votre présence compte !

Inscrivez vous avant le 9 août 2024 en remplissant le formulaire ci-dessous.